samedi, juillet 15, 2006

ASDHOM , APADM , Institut Mehdi BEN BARKA , FMVJ-France

larbi maaninou maaninou@club-internet.fr


Paris le 13 juillet 2006


ASDHOM , APADM , Institut Mehdi BEN BARKA , FMVJ-France

asdhom@asdhom.com
assoc-apadm@hotmail.com
benbarkainstitut@easynet.fr
fvj.france@club-internet.fr



INTERDICTION DU SIT IN devant le PF3, à Rabat

Prévu et annoncé depuis des semaines, le sit in - appelé par le FMVJ et le Comité de Coordination des Familles des Disparus dont le Sort reste inconnu et des Victimes de la Disparition Forcée – devant le centre de la disparition forcée « le POINT FIXE 3 » a été interdit à la dernière minute. Aucune justification n’aura été donnée sauf celle que l’on devine d’évidence : le Maroc Officiel n’est pas encore prêt à tourner la page des années de plomb.

Malgré cette interdiction et la confiscation des cars qui devaient venir de Casablanca pour se rendre sur les lieux, les organisateurs ont réussi à mobiliser et à donner une leçon de vie aux autorités. Et faire réussir ce rassemblement.

Sur place, à BIR ERRAMI route de ZAAIR RABAT, la police a commencé par provoquer quelques militants et à déchirer les pancartes qui portaient les photos des disparus. Des coups ont été assénés pour dissuader les manifestants d’aller plus loin et les inciter à se disperser mais le sang froid et l’organisation ont eu raison de la bêtise représentée comme « par hasard » par tous les corps des services de sécurité marocains.

La presse nationale et étrangère était là. Même la chaîne marocaine 2M a dû passer quelques extraits choisis lors du journal du soir. Des personnalités et responsables de tous horizons (AMDH, OMDH, Amnesty….) sont venus apporter leur soutien à cette initiative symbolique.

Malgré l’interdiction, et grâce à la médiatisation de cet événement, les forces de l’ordre ont reculé.

RAPPEL :

Huit des emmurés du centre : Hocine EL MANOUZI, le Colonel ABABOU, AAKA, ACHALLAT, MERIZAK et les frères BOUREQUAT, ont réussi à briser le mur du silence et faire connaître les atrocités qui y étaient pratiquées.

C’est dans ce centre de la honte que seraient « enterrés » les 4 truands français de l’affaire BEN BARKA et Mehdi BEN BARKA lui-même selon certains témoignages.

Les organisations signataires de ce communiqué dénoncent l’attitude des responsables marocains et exigent que toute la vérité soit faite sur les meurtres commis sous le régime de Hassan II.

Elles exigent que les responsables, donneurs d’ordre et ceux qui ont laissé commettre ces crimes rendent compte devant l’opinion publique et devant une justice impartiale.

Elles ne comprennent pas du tout que les conclusions auxquelles est arrivée l’IER, il y a plus de six mois, soient restées lettre morte alors qu’il s’agit, dans certains cas (66), de conclusions définitives.

Elles appellent solennellement à la protection et à la préservation de ce lieu de mémoire.

Elles saluent l’ensemble des organisations de défense des droits humains, les familles des victimes, tous les acteurs de la société civile et toutes celles et tous ceux qui luttent encore pour que le Maroc rende un hommage sincère et réel à ses enfants sacrifiés sur l’autel de l’injustice aveugle d’un pouvoir sans pitié.

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